Un rêve révélateur . Libre

Après avoir manger son repas, Instant Éphémère prit par la fatigue décida d'aller se coucher. Il veilla si tout allait bien au sein du clan avant de rejoindre la tanière des guerriers. Les chatons avait rejoins la Pouponnières, les anciens terminaient leurs repas en compagnie de quelques apprenties qui écoutaient leurs histoires. Sur le camp, il n'avait rien à signaler. Ce qui apaisa le guerrier. Il s'en alla vers la tanière. Il jeta un coup d'œil bref, puis il entra. D'autres guerriers dormaient déjà, il était donc le seule de ce rang éveillé ? A cette heure ? Cela était étrange, il devait donc avoir des patrouilles n'étant pas revenue. Instant Éphémère décida finalement de les attendre afin de savoir si il n'y avait pas eu d'événement lors de la surveillance des frontières. C'était son rôle de lieutenant. Ses yeux étaient grand ouvert, il surveillait l'arrivée des dernières patrouilles. D'ailleurs, elle arrivait déjà. Rien d'anormale apparemment. Le guerrier se retourna donc pour entrer dans sa tanière. Il prit alors sa place habituelle. Il fit quelques ronds avant de s'y allonger paisiblement. Il posa sa tête sur sa patte avant. Puis il finit par s'endormir facilement. La journée avait été comme les autres, il avait organisé les patrouilles à l'aide de sa chef. Ce n'était pas compliqué. N'ayant pas encore d'apprentis pour le moment, parfois le guerrier s'entrainait au combat avec ce qu'il trouvait dans la forêt. Il n'avait que ça à faire. Le problème c'est qu'il avait parfois le temps et cela provoquait chez lui une remonté de souvenirs enfantins. Ces derniers hantaient même ses rêves. Bien sûr cette nuit, il n'y avait pas échappé.

Instant Éphémère gémissait dans son sommeil, ses griffes étaient sortie puis ses poils étaient étrangement hérissé. Il rêvait bien entendu de sa mère. Plus particulièrement le jour où elle laissa la vie lors d'un combat pour protéger son chaton aujourd'hui devenue Guerrier. Ce dernier ne se rappelait plus de l'animal qui avait osé toucher à sa mère. Dans son rêve, il vu simplement qu'il noir et blanc, c'était la première fois qu'il eut cette vision. Maintenant, Instant Éphémère savait qui était le coupable de la mort de sa mère. Malheureusement pour lui, il n'allait le savoir qu'à son réveil, son rêve continuait. Il vu aussi sa mère qui se débattait, le sang qui coulait de sa gorge. Elle s'était bien battu. Le mâle n'avait rien pu faire, sauf s'enfuir tel un lâche. Il ne se pardonnait pas cette erreur. C'est à partir de ce jour que le caractère d'Instant Éphémère avait changé. Il était devenue distant. Il n'était plus le même..

Son rêve avait continuer jusqu'à sa fuite, son errance pendant longtemps. Instant Éphémère se réveilla par la suite. Il se rendait compte de son état. Bouleversé il se leva difficilement ses pattes s'étaient engourdie. Il fixait le soleil qui se levait. * Je le sais maintenant, je sais quel type d'animal a tué ma mère *, pensait le guerrier.

Brume Électrique.
The lueur of le matin.
( 8D )

Je suis la lueur du matin. Le grand mâle gris frappa une nouvelle fois l'écorce tendre de ses crocs acérés et brillants. Il saccagait l'arbuste devant lui pour son simple plaisir. Enfin, c'était ce qu'il croyait.

« Je suis fort. Je suis résistant. Rien ne m'arrêtera. »
« Qui essaye-tu de convaincre ? Moi, où toi même ? »

Et voilà le retour de super conscience en force. Le jour ou elle se la fermera, celle-là, je m'arrache les oreilles... Eh conscience ? Tu réponds ? J'ai pas envie de m'arracher les oreilles moi ! Oh non !

« Tu vois ? Je te l'avais bien dit ! Ah, qu'est-ce que tu ferais sans moi, hein, franchement... »

Et voilà qu'il dérivait encore une fois. Grey reprit ses esprit, secoua la tête et continua à massacrer sagement son buisson. C'est bien mon petit, tu t'améliore de mieux en mieux. C'est ça, vas-y, moque-toi, conscience indigne. Bon, il serait temps de rentrer au camp maintenant. Voilà, comme ça. Veut tu cesser de marcher comme si tu étais bourré ? Je sais, c'est bon ce champignon rouge avec des taches blanches, mais c'est pas une raison pour marcher comme un alcolo. Allez, relève toi. Oui, toi, le shooté ! Maintenant !
En titubant, il se dirigea vers la Tanière des Guerriers ou il croisa un guerrier ; il le salua et s'assit, un peu toujours shooté.

(Désow, court^^)